Giordano Bruno et la tradition hermétique Télécharger PDF e EPUB - EpuBook Telecharger Giordano Bruno et la tradition hermétique PDF e EPUB - EpuBook Giordano Bruno et la tradition hermétique Télécharger PDF e EPUB - EpuBook Télécharger Giordano Bruno et la tradition hermétique Ebook Gratuit Livre - (PDF, EPUB, KINDLE)
Broché : 558 pages
Auteur : Frances Yates
Collection : Livres
ISBN-10 : 2844549705
Date de Publication : 2013-07-12
Le Titre Du Livre :
Giordano Bruno et la tradition hermétiqueMoyenne des commentaires client : 4.9 étoiles sur 5 23 commentaires client
Nom de fichier :
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Giordano Bruno et la tradition hermétique a été écrit par Frances Yates qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Giordano Bruno et la tradition hermétique a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 558 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre
Giordano Bruno et la tradition hermétique que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.Rang parmi les ventes Amazon: #43065 dans LivresPublié le: 2013-07-12Dimensions: 6.30" h x 1.18" l x 9.45" L, Reliure: Broché558 pagesExtraitHERMÈS TRISMÉGISTE TOUTES les grandes avancées de la Renaissance puisaient leur vigueur et leur élan émotionnel en se tournant vers le passé. La conception cyclique du temps, ce mouvement perpétuel parti d'un âge d'or de pureté et de vérité, à travers les âges successifs de bronze et de fer, régnait encore. La recherche du Vrai était nécessairement la quête de l'ancien, de l'antique, de l'or originel dont les succédanés dégénérés n'étaient autres que les métaux vils du présent et du passé immédiat. L'histoire de l'homme n'était nullement un processus évolutif depuis les origines animales à travers une complexité sans cesse croissante ; le passé était toujours supérieur au présent, et le progrès se traduisait par une renaissance de l'Antiquité. L'humaniste découvrait la littérature et les monuments de l'Antiquité classique avec le sentiment d'un retour de l'or inaltéré d'une civilisation bien supérieure à la sienne. De même, le réformateur religieux se tournait vers l'étude des Écritures et des premiers Pères de l'Église pour y redécouvrir l'or pur de l'Évangile enfoui sous les dégénérescences tardives. Ce sont là des axiomes ; il est évident que l'un et l'autre de ces grands mouvements de Retour ne se trompaient nullement sur la date de cette époque de référence meilleure et plus ancienne. L'humaniste savait quand avait vécu Cicéron, et situait avec précision son âge d'or de la culture classique ; le réformateur, même s'il hésitait sur la date de l'Évangile, savait qu'il voulait revenir aux premiers siècles du Christianisme. En revanche, le mouvement de Retour de la Renaissance qui fait l'objet de ce livre, le retour à l'âge d'or de la magie, repose sur une erreur de datation radicale. Les oeuvres qui inspiraient le Mage de la Renaissance, et qu'il situait dans une lointaine antiquité, furent écrites en réalité entre le IIe et IIIe siècles après J.C. Il ne retrouvait pas une sagesse égyptienne, à peine plus ancienne que celle des patriarches et des prophètes hébreux, et bien plus ancienne que Platon et les autres philosophes de l'Antiquité, lesquels, comme il le croyait fermement, s'étaient tous abreuvés à cette fontaine sacrée. Il redécouvrait plutôt le contexte païen des débuts du Christianisme, une religion cosmique fortement teintée de magie et d'influences orientales, une version gnostique de la philosophie grecque qui servit de refuge à la lassitude des païens en quête d'une réponse aux problèmes de la vie autre que celle proposée par leurs contemporains, les premiers chrétiens. Le dieu égyptien Thoth, scribe des dieux et divinité de la sagesse, fut identifié par les Grecs à Hermès et reçut parfois l'épithète de «trois fois grand». Les Latins adoptèrent cette assimilation d'Hermès ou de Mercurius à Thoth. Dans son De natura deorum, Cicéron explique qu'il existait en réalité cinq Mercures, dont le cinquième, après le meurtre d'Argus, se réfugia en Égypte où il «donna aux Égyptiens leurs lois et leurs lettres», et adopta le nom égyptien de Theuth ou Thoth. Sous le nom d'Hermès Trismégiste se développa une importante littérature grecque concernant l'astrologie et les sciences occultes, les vertus secrètes des plantes et des pierres, la magie sympathique fondée sur la connaissance desdites vertus, la fabrication de talismans susceptibles d'attirer la puissance stellaire et ainsi de suite. A côté de ces traités ou recettes de magie astrale regroupés sous le nom d'Hermès, une littérature philosophique se développa également à laquelle s'attacha le même nom vénérable. On ignore quand pour la première fois la formule hermétique fut adaptée à la philosophie, mais il est possible de situer l'Asclepius et le Corpus Hermeticum, les principaux Hermetica philosophiques qui soient parvenus jusqu'à nous, entre 100 et 300 après J.-C. Bien qu'elles se réfèrent à un contexte pseudo-égyptien, ces oeuvres, à en croire de nombreux spécialistes, contiennent fort peu d'éléments égyptiens authentiques. De toute façon, elles ne furent certainement pas rédigées dans les temps les plus reculés par un prêtre égyptien omniscient comme le pensait la Renaissance, mais par divers auteurs inconnus, tous certainement grecs. Elles sont marquées par la philosophie grecque populaire de l'époque, ainsi que par un mélange de platonisme, de stoïcisme, et de quelques traces judaïques et persanes. Ces oeuvres sont fort variables, mais il s'en dégage une intense piété. L'Asclepius se propose de décrire la religion des Égyptiens et d'expliquer par quels rites et opérations magiques ils attirèrent les puissances cosmiques dans les statues de leurs dieux. Nous disposons de ce traité grâce à la traduction latine attribuée jadis à Apulée de Madaure. Le Pimandre (le premier des traités du Corpus Hermeticum, ce recueil de quinze dialogues hermétiques) relate la création du monde d'une manière qui fait penser à la Genèse. D'autres traités relatent l'ascension de l'âme à travers les cercles des planètes jusqu'aux royaumes divins, ou brossent des descriptions extatiques d'un processus de régénérescence par lequel l'âme brise les chaînes qui l'attachent au monde matériel et se voit rempli de puissance et de vertus divines. (...)Présentation de l'éditeurCet ouvrage a beaucoup contribué à modifier l'image et l'idée que nous nous faisions de la pensée de la Renaissance. Il est en effet le premier à étudier le rôle essentiel de l'Hermétisme à cette époque. L'enquête de Frances A. Yates porte sur la redécouverte et la réception de l'Hermétisme alexandrin, et sur Giordano Bruno, deux sujets d'étude tout à fait complémentaires l'un de l'autre. Le Corpus Hermeticum, un ensemble de textes attribués au légendaire Hermès Trismégiste et écrits en grec dans l'Égypte (à Alexandrie) des IIe et IIIe siècles de notre ère, après avoir été oubliés au Moyen Âge, furent redécouverts à la fin du XV siècle et traduits en latin par Marsile Ficin. On les croyait alors extrêmement anciens, voire contemporains de Moïse. Frances A. Yates étudie leur succès extraordinaire, depuis Ficin et Pic de la Mirandole - qui les rattachait à la Kabbale - Jusqu'aux controverses entre Robert Fludd et Marin Mersenne, à Kepler et aux néo-platoniciens de Cambridge, en passant par Campanella. Elle montre aussi comment la découverte, en 1614, de leur datation exacte commença à sonner le déclin de ce courant hermétiste qui n'a pourtant cessé, jusqu'au XXe siècle, d'inspirer et de féconder nombre de courants ésotériques occidentaux modernes. Dans ce livre, le dominicain Giordano Bruno, condamné au bûcher en 1600, apparaît comme un philosophe et un mage hermétisant, porteur d'un message religieux original. Le soutien qu'il apporta à l'héliocentrisme copernicien est associé à la magie solaire de Ficin. Bruno, précurseur de Galilée, fut l'un des premiers à défendre l'idée d'un univers infini et la pluralité des mondes habités. Il pressentit même la loi de la gravitation universelle. Frances A. Yates était professeur d'Histoire de la Renaissance à l'Université de Londres.
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